Les signaux faibles constituent un faisceau d'indices qui témoignent d'un épuisement physique ou psychologique du salarié. Ils n'interviennent pas de façon systématique et dépendent bien évidemment de son état de santé.
Sommaire
De quoi parle-t-on ?
Les signaux faibles constituent un faisceau d'indices qui témoignent d'un épuisement physique ou psychologique du salarié. Ils n'interviennent pas de façon systématique et dépendent bien évidemment de son état de santé.
En quoi c'est important ?
Repérer le plus en amont possible ces petits signes permet d'identifier les situations à risque et d'apporter une réponse adaptée avant que la situation du salarié ne se dégrade.
Comment faire ?
Les tableaux ci-après illustrent les trois niveaux d'attention principaux. Les signaux évoluent de façon graduée et induisent de la part du manager une réponse adaptée.
Leur description vous est ici présentée en fonction du niveau de gravité et sans jugement. A des fins de compréhension, les situations évoquent volontairement un comportement extrême, voire caricatural.
Il ne faut jamais oublier que ces signaux sont à observer dans la durée : ils doivent intervenir à fréquence régulière et dans un laps de temps suffisant (plusieurs semaines à quelques mois) pour être significatifs.
Niveau 1 : Alerte
Le collaborateur peut être en retrait et s’impliquer moins dans la vie de l’équipe : moins d’initiative, prise de parole réduite en réunion… | Le collaborateur peut être plus lent dans son activité et réclamer davantage de cadrage | Le collaborateur peut commettre des erreurs inhabituelles, perdre confiance et augmenter son amplitude horaire |
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Aide possible
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Niveau 2 : Alarme
Le collaborateur peut éviter les situations de vie informelle : manger seul, n’être jamais libre, rester silencieux | Le collaborateur peut sur-réagir aux critiques, être irritable et ne plus supporter des éléments autrefois anodins (bruit, température des locaux) | Le collaborateur peut s’opposer de plus en plus frontalement à la hiérarchie et ne pas hésiter pas à faire porter le chapeau à l’équipe |
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Exigence accrue
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Niveau 3 : Crise
Le collaborateur peut être amené à ne plus participer à la vie collective professionnelle (formations, conventions, événements d’entreprise…) | Le collaborateur peut ne plus respecter les règles collectives et ne plus hésiter à s’absenter sans raison | Le collaborateur peut multiplier les absences, faire preuve de plus en plus de cynisme et avoir des pensées suicidaires |
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Réaction aux débordements
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